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Publié le par SUD

Mercredi 1 er Mars 2006
Services

 
 
ASF.
La société autoroutière a enregistré en 2005 un bénéfice net en hausse de 11,2 % par rapport à 2004, à 443 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires qui augmente de 3,6 %, à 2,427 milliards.
Industrie
 
 
Résultat net en progression de 19,1 % pour Vinci en
2005

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Vinci a annoncé hier après Bourse avoir enregistré en 2005 un bénéfice net en hausse de 19,1 %, à 871 millions d'euros, par rapport à 2004, pour un chiffre d'affaires qui progresse de 10,4 %, à 21,5 milliards. Le résultat du groupe de BTP s'avère supérieur aux attentes des analystes, qui tablaient sur 866 millions selon Reuters. Les concessions et services ainsi que la construction                ont


particulièrement contribué à cette progression, à respectivement 336 millions (+ 44,6 %) et 323 millions (+ 30,1 %). Au niveau opérationnel,          le          résultat
d'exploitation sur activité a augmenté de 20,6 %, à 1,568 milliard, soit un niveau supérieur à celui anticipé par les analystes (1,464 milliard). Vinci indique également que « la structure du bilan s'est renforcée en 2005 » avec un ratio d'endettement qui

s'établit à 30 %, contre 67 % en 2004. Le groupe doit débourser 9,1 milliards pour racheter les 77 % d'ASF qu'il ne détient pas encore, alors que l'opération est en cours de finalisation auprès de l'Etat. Antoine Zacharias, le président non exécutif, a précisé que « l'année 2006 devrait être marquée par une nouvelle progression de l'activité et des résultats ».

Mercredi 1 er Mars 2006
Entreprise Services

Résultats attendus en forte hausse pour ASF

Alors que François Bayrou a déposé lundi son recours devant le Conseil d'État contre la procédure de cession des parts de l'État dans les sociétés d'autoroutes, Autoroutes du Sud de la France (ASF) devait annoncer hier soir ses résultats annuels. Les analystes financiers ne s'attendent pas à de grandes surprises. L'excédent brut d'exploitation devrait progresser de 3,5 %, à 1,6 milliard d'euros. Il

représenterait 63,6 % des ventes, un niveau stable par rapport à l'an dernier, et en ligne avec les objectifs affichés par la société. Les frais financiers devraient reculer de 8,8 %, à 398 millions d'euros, grâce à une réduction de la dette nette qui devrait avoisiner les 7,7 milliards. Le résultat net est donc attendu en forte hausse de 11 %, à 441 millions d'euros. Ces chiffres n'auront cependant pas d'impact sur le titre, qui reste

lié au lancement de l'offre de rachat par Vinci. Le verdict du Conseil de la concurrence est attendu mi-mars. Les parts de l'État (50 %) seront alors transférées à Vinci avant que ce dernier ne lance une garantie de cours sur les minoritaires.

Entreprise Services
Profits en nette hausse pour Vinci et ASF

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Le groupe de construction et de services Vinci, choisi fin 2005 par l'État pour racheter les Autoroutes du Sud de la France (ASF), a dégagé en 2005 un bénéfice net en hausse de 19,1 % à 871 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 21,54 milliards (+ 10,4 %). Antoine Zacharias, PDG de Vinci, indique que "2006 devrait être marquée par une nouvelle progression de l'activité


et des résultats". Sur le dossier ASF, Vinci va débourser 9,1 milliards d'euros pour 100 % du capital et procédera à une augmentation de capital en numéraire, d'un montant n'excédant "pas 30 % du montant total de l'opération". Quant à ASF, le chiffre d'affaires atteint 2,47 milliards (+ 3,6 %). Grâce à une réduction des frais financiers, le résultat net part du groupe croît

de 11,2 % à 443 millions. Le verdict du Conseil de la concurrence - Eiffage détient aussi 65 % de Cofiroute - est attendu mi-mars. Le décret de privatisation pourra alors être promulgué et les parts de l'État (50 %) seront transférées à Vinci.

Edition de Brive;Tulle;
Mercredi 1 er Mars 2006
Opération « coup de poing » sur l'A20

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STAPS DE BRIVE Environ 80 étudiants ont bloqué, hier, en Corrèze, le péage de Gignac Opération « coup de poing » sur l'A20 Suite à la baisse de 50 % du nombre de postes au CAPES d'EPS, l'inquiétude gagne du terrain en section STAPS. Hier, 80 étudiants de Brive ont manifesté au péage de Gignac, sur l'A20. SÉBASTIEN GOULET Environ 80 élèves de 1 ere et 2e année de STAPS (*) à Brive ont manifesté leur inquiétude pour leur avenir hier, au péage de Gignac sur l'A20, de 16 heures à 17 h 30. Véritable opération « coup de poing », les jeunes ont garé leurs voitures à plus d'un kilomètre du péage auquel ils ont


accédé à pied par les collines. Là, ils ont levé les barrières pour permettre aux automobilistes de passer gratuitement. En contrepartie, ils leur demandaient de verser une contribution. Les
gendarmes du peloton d'autoroute de Souillac sont arrivés sur le site une vingtaine de minutes plus tard, notamment pour assurer la sécurité des manifestants. Depuis lundi, 100 étudiants sur les 150 que compte le site de Brive ont voté la grève continue pour protester contre la baisse de 50 % du nombre de postes au CAPES EPS en 2006. Un arrêt qui fait suite à une semaine de grève « perlée », jugée trop inefficace. Réduction

du nombre de postes de 50 % Jérémy Fabre, président de l'association Dinamy's STAPS, estimait les sommes réunies grâce à l'action d'hier à environ 200 €. « Mais nous voulions aussi sensibiliser les gens à notre cause et avons distribué beaucoup de tracts ». Les fonds récoltés doivent permettre de louer un bus afin que 60 Brivistes puissent faire le voyage à Paris, le 16 mars, pour la manifestation
nationale.    (*)       Sciences      et
techniques       des           activités
physiques et sportives.

Mercredi 1 er Mars 2006
Le groupe français refuse un rapprochement

L'espagnol Sacyr s'invite au capital d'Eiffage

Le groupe de BTP espagnol Sacyr a créé la surprise hier soir en annonçant l'acquisition de 5,02 % du capital de son homologue français Eiffage, pour 200,7 millions d'euros. Sacyr affirme vouloir « coopérer » avec le

groupe présidé par Jean-François Roverato. A l'unanimité, les administrateurs d'Eiffage ont refusé tout « projet de rapprochement ». Clairement opéable avec 71 % de flottant au 31 mars 2005, le français, qui a

vu son profit net augmenter de 33 % en 2005, à 303 millions d'euros, est en train de changer de dimension avec le rachat de la société d'autoroutes APRR.

Industrie
Eiffage à la merci d'une possible OPA de l'espagnol
Sacyr

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Jean-François Roverato, le PDG d'Eiffage, espérait convaincre la Caisse des Dépôts et Consignations d'entrer au capital de son groupe : c'est l'espagnol Sacyr Vallehermoso qui s'invite par surprise ! Le cinquième opérateur de BTP en Espagne a annoncé hier que, moyennant 200,7 millions d'euros, il avait franchi le seuil de 5 % du capital d'Eiffage, à 5,02 %. Il explique que cet investissement est « stratégique » et qu'il souhaite « coopérer » avec le groupe français. L'information, diffusée un peu avant la clôture de la

Bourse, a immédiatement propulsé le titre d'Eiffage, qui, après avoir été réservé à la hausse, a terminé en hausse de 7,95 %, à 95 euros, ce qui valorise le groupe à 4,2 milliards. La société est largement opéable : au 31 mars 2005, son capital était réparti à 71 % dans le public, les salariés en détenant 22,7 %, et BP France 2,6 %, le reste (3,7 %) étant de l'autocontrôle.
 
Au moment de la privatisation des autoroutes à l'automne dernier,

Eiffage, qui a finalement emporté le concessionnaire APRR en association avec l'australien Macquarie, faisait valoir au
gouvernement que cette opération lui était indispensable pour assurer son indépendance. Le français, qui a annoncé après Bourse ses résultats financiers pour 2005 - ils seront commentés ce matin -, reconnaît que Sacyr lui a indiqué qu'il souhaitait étudier « un rapprochement excluant toute intention hostile ». Mais les administrateurs du groupe doutent fort de ces
velléités amicales : un communiqué précise en effet que « le conseil d'administration a unanimement indiqué qu'Eiffage n'envisage pas de projet de
rapprochement              avec Sacyr
Vallehermoso ».
 
Tentative de revanche
Le groupe espagnol a concouru sans succès à la privatisation des sociétés françaises d'autoroutes : il s'intéressait à Sanef, qui est finalement revenu à son compatriote Abertis. Son entrée au capital d'Eiffage pourrait donc

s'interpréter comme une tentative de prendre une revanche. En attendant une éventuelle bataille boursière, Eiffage n'a pas à rougir de ses résultats 2005. Le bénéfice net a progressé de 33 %, à 303 millions d'euros, par rapport à 2004, et le résultat opérationnel courant de 25 %, à 419 millions, pour un chiffre d'affaires de 8,433 milliards, en croissance de 9 %. A la fin décembre, l'endettement net était de 327 millions (+ 63 millions sur 2004), soit un ratio dettes sur fonds propres de seulement 23 %.
 
Pour 2006, la consolidation d'APRR bouleversera le profil d'Eiffage. Elle lui apportera « plus de 1 milliard » d'excédent brut d'exploitation. Dans l'hypothèse d'une prise de contrôle de 100 % par le consortium formé avec Macquarie et de la cession concomitante des parkings du groupe, dont le principe a été annoncé le 10 février, la dette du groupe n'augmenterait que de 140 millions.
C. B.

Mercredi 1 er Mars 2006
Crible


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Après les mammouths, les moutons ? L'espagnol Endesa, le franco-espagnol Arcelor ou le franco-belge Suez, tous objets de vives convoitises transfrontalières ces derniers temps valent chacun plusieurs dizaines de milliards d'euros. Le français Eiffage, avec ses 4,2 milliards de capitalisation, malgré un triplement en deux ans, fait figure de Petit Poucet. D'autant que 71 % de son capital est dans le public, son plus gros actionnaire étant ses salariés qui en possèdent 22 %. Le groupe est à la fois attrayant et fragilisé par l'acquisition en cours des autoroutes APRR qui va amplifier ses profits mais gonfler son endettement. Sacyr, numéro deux des autoroutes en Espagne et candidat malheureux aux privatisations françaises, est un

candidat assez pertinent. Beaucoup plus, en tout cas, que lorsqu'il essaya l'an dernier de devenir le premier actionnaire du grand groupe bancaire ibérique BBVA. Très présent dans le BTP, proche du gouvernement actuel et de la banque Santander, fort
d'une capitalisation de 6,5 milliards, Sacyr ne manque pas d'atout. Sa prise de 5 % d'Eiffage dans un but « amical » mais
stratégique ne peut être repoussée par un simple refus du conseil d'administration. Et il sera moins facile de trouver un chevalier blanc que dans l'énergie !
 
Une ambition mesurée
Avoir les moyens de ses ambitions est toujours un plus. Les investisseurs, plus proches de saint Thomas que de doña Elvira, préfèrent en effet les faits

Asphalte et torero
aux promesses. L'objectif affiché par AXA de doubler son chiffre d'affaires et de tripler son bénéfice opérationnel d'ici à 2012 était jusqu'à présent volontariste. Après la publication des résultats 2005, il semble raisonnable dans tous les sens du terme. Le groupe dirigé par Henri de Castries a obtenu une hausse de 24 % de son résultat opérationnel avec une simple hausse de 7 % de son chiffre d'affaires. La croissance de la vie, premier contributeur aux bénéfices, atteint 24 %, dopée par l'acquisition de l'américain Mony. L'assurance­dommages, longtemps parent pauvre du groupe, génère des profits en hausse de 22 %, sensiblement plus que la vie, à périmètre constant. L'important travail de maîtrise des coûts et de dynamisme commercial mené depuis quelque temps porte donc ses     fruits     au-delà des
espérances. L'environnement financier porteur contribue certes à améliorer le paysage. Mais c'est surtout une cerise sur le gâteau du résultat courant. D'autant qu'avec un volume de plus-values extériorisées qui ne représente que 10 % du stock, hors immobilier et participation dans Alliance Bernstein, le gâteau n'a rien d'un soufflé. Reste à savoir quand le groupe profitera de sa très bonne santé pour faire une grosse acquisition qui donnerait un nouveau coup de fouet à ses performances.
 
Les fruits de la patience
Un actionnariat patient facilite la traversée des turbulences. De la grande crise des années 1990 à la        grande opportunité                 de

Moulinex en 2001, le groupe dit fondateur, qui contrôle 45 % de SEB en a connu beaucoup. Mais celles qu'affronte aujourd'hui le numéro un européen du petit électroménager ont la particularité de provenir de tous les côtés et de se renouveler sans cesse. Entre les exigences
des consommateurs qui privilégient le « made in China » pour les produits banals, le maintien d'une base industrielle dans les pays à coûts élevés pour le haut de gamme, et l'achat de relais de croissance dans les
pays neufs, la trajectoire résultante est difficile à stabiliser. Après trois années consécutives de déflation en Europe, SEB doit mener de front restructurations
récurrentes, gros effort d'innovation et acquisitions. De quoi dégrader ses bénéfices et son bilan, mais c'est la seule solution pour renouer avec le minimum de vitesse qui lui fait défaut. Le groupe a déjà démontré qu'il savait restructurer pour se relancer (chez Moulinex) et utiliser sa dette pour créer de la valeur (avec l'américain All-Clad). S'il franchit dans les deux ans le cap où ses ventes et ses
productions hors d'Europe dépassent la moitié du total, ses actionnaires peuvent retrouver des eaux plus calmes, et une rémunération de leur patience.

Edition de
CATALAN, LOZERE,RODEZ,MILLAU,CARCASSONNE,NARBONNE,BEZIERS,ALES,G
ARD RHODANIEN,UZEGE,NIMES
CAMARGUE,NIMES,SETE,LUNEL,MONTPELLIER,LODEVE,GARRIGUES
Mercredi 1 er Mars 2006
Viaduc de Millau : départ du PDG François Rivière

Viaduc de Millau : départ du PDG François Rivière vient de quitter ses fonctions de PDG de la Compagnie Eiffage du viaduc de Millau (CEVM). Fondateur d'Omniparc, une société rachetée il y a un an et demi par Eiffage, M. Rivière dirigeait le pôle Eiffage parking et, depuis juin 2005, la CEVM. La vente, le 20 février

dernier, du pôle parking d'Eiffage - qui souhaite acquérir des liquidités pour le rachat des autoroutes Paris-Rhin-Rhône -, a changé la donne millavoise. La fin de parcours de François Rivière à la CEVM a été marquée par un conflit ouvert avec son bras droit, lequel était soutenu par la majorité du personnel. Frédéric

Dune, ledit bras droit, revient en odeur de sainteté. Il secondera Max Roche - proche collaborateur du PDG du groupe Eiffage, Jean-François Roverato -, nommé en remplacement de François Rivière.

Edition de MILLAUMercredi 1 er Mars 2006
Interview à cœur ouvert pour l'ex P-DG du viaduc
« J'avais l'impression parfois de n'être pas toujours là
où il fallait au bon moment »

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ENTRETIEN François Rivière était également le P-DG du pôle Eiffage parking, vendu le 20 février. Il est confirmé à la tête de la nouvelle entité séparée d'Eiffage, et quitte Millau. Interview exclusive Vous venez de démissionner de votre poste de P-DG de la Compagnie Eiffage du viaduc de Millau. Sans regrets ? J'ai un pincement au coeur, c'est vrai, mais il n'y a pas de comparaison possible entre l'ex-pôle Eiffage parking et le viaduc, aussi noble soit la tâche à Millau. Ce pôle parking, c'est le n°2 français, le n°5 ou 6 en Europe. Ça pèse 200 000 places de parking, un peu plus de 100 M ? de chiffre d'affaires. Le n°1, c'est Vinci park. Mais entre eux et nous, il y a des sociétés qui vont


changer d'actionnaires dans les douze à vingt-quatre mois, et le nouveau propriétaire de l'ex-pôle Eiffage   parking,            le                fonds
d'investissement Chaterhouse (Ndlr : qui a obtenu le pôle pour 280 M?), est candidat au rachat d'une ou deux sociétés. Nous pourrions ainsi devenir le n°2 français. Ne trouvez-vous pas dommage que votre pôle soit lâché par Eiffage ? Jean-François Roverato, le P-DG du groupe Eiffage, a répondu à cette question cet après-midi (Ndlr : hier) en comité exécutif du groupe. C'est une décision qu'il a prise en opportunité. Il s'agit de grands groupes, dans une économie mondialisée. Il y a deux ans, le gouvernement avait dit qu'il ne privatiserait pas les

autoroutes. Eiffage avait décidé de se développer dans les parkings, en rachetant ma société Omniparc il y a un an et demi. Les temps changent. Je précise que M. Roverato a souhaité que je reste à ses côtés, pour le conseiller au sujet des concessions, et qu'il a été d'une très grande correction tant vis-à­vis de moi que de mes collaborateurs. Vous pouviez donc rester aussi à la tête de la Compagnie Eiffage du viaduc... Vis-à-vis d'Eiffage, je ne pouvais pas garder une présidence aussi voyante. Et puis le poste qu'il me demande d'assumer est un poste de conseiller, qui me prendra moins de temps et d'énergie que si je restais P-DG à Millau. Votre décision de mettre à l'écart votre

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bras droit Frédéric Dune, puis finalement votre départ de la CEVM et le retour de Frédéric Dune : la coïcidence ne pouvait que prêter à des interprétations... Je m'interdis de commenter la décision du retour de Frédéric Dune. J'avais pris la décision de me passer de lui. Jean-François Roverato a à sa disposition quelqu'un qu'il juge être un professionnel. Frédéric Dune a eu des difficultés avec moi, ou j'en ai eu avec lui. Si nous avions su, M. Roverato et moi, que les choses auraient évolué ainsi concernant le pôle parking avec mon départ programmé, il aurait pu me demander de différer ma décision de me séparer de Frédéric Dune. Ce qui est clair, c'est que le départ soudain de Frédéric Dune, qui a fait corps avec son équipe dans un projet pareil, n'a pu que susciter des interrogations. D'autant plus que le personnel avait été embauché par lui, avait travaillé, pour certains, avec lui dans le passé. Je ne prends pas ça pour un affront personnel. Avez-vous eu le sentiment d'avoir des difficultés relationnelles avec le personnel de la CEVM ? Non, mais le personnel pouvait à juste titre se sentir orphelin (Ndlr : après la mise à l'écart de Frédéric Dune). Cette situation n'aurait pas duré, un remplaçant aurait été nommé pour qu'il y ait sur place un directeur local. Pour le reste, c'est vrai que je n'étais là qu'un


jour par semaine, et que j'avais l'impression parfois de n'être pas toujours là où il fallait au bon moment, quand il y avait un souci sur le viaduc et que j'étais à l'étranger. Propos recueillis par Arnaud BOUCOMONT « L'admiration sera durable »
« Je retiens une incroyable solidarité des Aveyronnais et des Millavois par rapport au viaduc », commente François Rivière. Et pour que vive et dure cette « belle réussite économique », il estime que Millau doit « faire savoir son savoir faire », mieux utiliser la dimension "produits régionaux", notamment autour du gant. L'aire du viaduc, à Brocuéjouls, se doit d'être, selon lui, à cette image. « Il faut quelque chose d'exceptionnel, qui ne copie pas ce que font les aires de l'Aveyron, à Sévérac, et du Larzac, à
L'Hospitalet. Il faut la personnaliser. Savoir si on vend de l'eau ou des jus de fruit, le sujet n'est pas là. Il faudra un minimum. » Quant à l'avenir du tourisme : « Ce sera moins euphorique que l'an dernier, mais si l'on est malin, l'effet peut durer pendant cinq ou dix ans
supplémentaires.         L'admiration
sera durable. Il faut juste modifier
cette        première       découverte,
apporter d'autres produits. 30
000
véhicules jour     l'été   sur   l'A
75,
l'enjeu est là. » REPÈRES
Le
partant... François Rivière avait remplacé Marc Legrand (quant à

lui présent dès l'origine du chantier du viaduc, en 2001) en juin 2005. Il sera resté huit mois à la tête de la CEVM. Objectifs selon lui pour ses successeurs et pour les politiques : « Réfléchir au fait de savoir si l'Aveyron souhaite développer des structures d'accueil pour poids lourds, c'est pour ça que ça marche si bien sur l'axe du Rhône. Eiffage avait pour sa part sensibilisé les poids lourds, et doit continuer à le faire,
à l'occasion des salons professionnels. Nos chiffres sont bons, c'est vrai, mais il faut qu'ils progressent encore, et largement, pour rentabiliser l'investissement. » L'arrivant François Rivière doit être remplacé par Max Roche, directeur financier de la Holding Eiffage. « Il s'agit de l'un des collaborateurs les plus proches du PDG d'Eiffage, Jean-François Roverato. Nommer un proche, c'est montrer qu'on a une vision directe sur le viaduc. Il est d'un tempérament financier, alors que j'étais plus tourné vers la politique et le commercial. » L'un part, François Rivière (au premier plan), l'autre reste, Frédéric Dune.
Propos recueillis par Arnaud
BOUCOMONT « L'admiration
sera durable »

Mardi 28 Février 2006
Etat et collectivités
Autoroutes : François Bayrou souhaite toujours
l'annulation des privatisations

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François Bayrou a déposé lundi un «double recours» : un «pour excès de pouvoir et un en référé». Le recours pour excès de pouvoir vise à obtenir l'annulation des deux décrets de privatisation déjà publiés, concernant la Sanef (Société des autoroutes du Nord et de l'Etat de la France) et les Autoroutes-Paris-Rhin-Rhône

(APRR), selon une information parue dans Les Echos.
 
Le recours en référé vise à une

«suspension immédiate» de ces décrets. Avec cette procédure urgente, le jugement pourrait être rendu dans les quinze jours. «La décision        de                 privatiser»          les
sociétés concessionnaires d'autoroutes «ne respecte pas la loi de 1986 sur les privatisations», selon François Bayrou. Ce texte législatif, souligne-t-il, prévoit que l'Etat doit obtenir l'accord du Parlement pour privatiser une entreprise dans laquelle il est majoritaire.

Pour rappel, en août dernier, François Bayrou avait dénoncé ces privatisations, faites «en catimini» et sans vote du Parlement, donc «illégales et illégitimes» à ses yeux.
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