résultats consolidés annuels 2005

Publié le par ASF

Résultats consolidés annuels 2005
(28/02/2006-DG) Le Conseil d’Administration d’ASF s’est réuni mardi 28 février sous la présidence de Bernard Val pour arrêter les comptes annuels au 31 décembre 2005.
COMMUNIQUE DE PRESSE                                           Paris le 28 février 2006
 
 
 
 
RESULTATS CONSOLIDES ANNUELS 2005
 
 
 
CROISSANCE DU CA ANNUEL : +3,6%
 
RESULTAT OPERATIONNEL EN HAUSSE DE 3,0%
 
POURSUITE DE L’AMELIORATION DU RESULTAT FINANCIER : (8,9)%
 
CROISSANCE DU RESULTAT NET PART DU GROUPE : +11,2%
 
DIVIDENDE PAR ACTION PROPOSE : 1,20€ par action, + 15% par rapport AU MONTANT DISTRIBUE au titre de 2004
 
 
Le Conseil d’Administration d’ASF (Autoroutes du Sud de la France) s’est réuni mardi 28 février sous la présidence de Bernard Val pour arrêter les comptes annuels au 31 décembre 2005.
 
 
  1. Poursuite de la croissance des résultats en 2005
 
§         Croissance du chiffre d’affaires : +3,6%
 
Le chiffre d’affaires 2005 du Groupe ASF s’établit à 2 474,2 millions d’euros contre 2 389,2 millions d’euros en 2004, soit une progression de 3,6%.
 
 
En millions € HT
2004 Ifrs
2005
Variation (%)
Péages
2 342,9
2 427,3
+3,6%
Installations commerciales
31,9
31,3
(2,0)%
Fibres optiques et télécommunications
14,4
15,6
+8,0%
Chiffre d’affaires total
2 389,2
2 474,2
+3,6%
 
 
 
§         Croissance des résultats
 
En millions € HT
2004 Ifrs
2005
Variation (%)
Résultat brut d’exploitation
1 520
1 569
+3,2%
Résultat opérationnel
1 045
1 076
+3,0%
Résultat financier
(435)
(397)
(8,9)%
Résultat net part du Groupe
398
443
+11,2%
 
La combinaison d’une croissance modérée de l’activité et d’une bonne maîtrise des charges d’exploitation et financières se traduit en 2005 par une légère amélioration de la rentabilité du Groupe, et ce alors que 2005 marque un tournant dans l’évolution du Groupe ASF avec le poids combiné de la disparition du GIE autoroutes et la privatisation.
 
Le résultat brut d’exploitation, de 1 569 millions d’euros en 2005, enregistre en effet une progression de 3,2% par rapport à 2004.
 
La marge brute opérationnelle (résultat brut d’exploitation rapporté au chiffre d’affaires) diminue légèrement entre 2004 et 2005, de 63,6% à 63,4%. Le Plan Social Exceptionnel (PSE) du GIE autoroutes ainsi que les honoraires liés à la privatisation constituent des évènements exceptionnels qui affectent cette marge brute opérationnelle 2005 : hors ces évènements non récurrents, la marge 2005 aurait atteint 64%.
 
Le résultat opérationnel progresse de 3,0% malgré le poids des mises en service de nouvelles sections sur le niveau de la dotation aux amortissements de caducité et la croissance de 4% des charges d’exploitation.
 
L’allègement de (8,9)% du résultat financier, qui s’élève à (397) millions d’euros en 2005 contre (435) millions d’euros en 2004, s’explique essentiellement par l’écart important entre les taux des emprunts nouvellement souscrits avec ceux des emprunts arrivant à maturité, ainsi que par les fruits de la variabilisation prudente de la dette.
 
Enfin, la charge d’impôt augmente de (210) millions d’euros à (236) millions d’euros.
 
Le résultat net consolidé part du groupe s’établit à 443 millions d’euros, en progression de 11,2% par rapport aux 398 millions d’euros enregistrés en 2004.
 
  1. Progression des flux de trésorerie disponibles après investissement
 
La capacité d’autofinancement après coût de l’endettement financier net et impôt s’établit sur 2005 à 936 millions d’euros contre 873 millions d’euros en 2004, soit une croissance de 7,3%, qui s’explique par la progression du résultat net et des dotations nettes aux amortissements au cours de l’exercice.

 
Après intégration du coût de l’endettement et de la charge d’impôt, et après déduction de l’impôt sur les sociétés versé et de la variation du besoin en fonds de roulement, les flux nets de trésorerie générés par l’activité passent de 1 247 à 1 345 millions d’euros entre 2004 et 2005.
 
ASF poursuit ses efforts en matière d’investissements de construction et d’investissements complémentaires sur les autoroutes en service (ICAS). Dans l’attente du relais de croissance que constituera la section Lyon-Balbigny pour les investissements de construction, le Groupe voit le montant global de ses investissements diminuer : les flux nets de trésorerie d’investissement passent de (688) millions en 2004 à (494) millions en 2005.
 
Les flux de trésorerie disponibles après prise en compte des investissements, des intérêts financiers nets versés et des autres flux liés aux opérations de financement, et avant opérations sur le capital, ont plus que triplé entre 2004 et 2005, atteignant 453 millions d’euros cette année contre 121 millions d’euros en 2004.
 
Les flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement s’élèvent à (467) millions d’euros en 2005, en nette diminution par rapport aux (752) millions d’euros de l’année précédente. Ces flux traduisent essentiellement les émissions d’emprunts au cours de l’année 2005 :
-         300 millions d’euros auprès de la Caisse Nationale des Autoroutes en juin 2005,
-         deux emprunts auprès de la Banque Européenne d’Investissement : le premier à hauteur de 150 millions d’euros réalisé en mai 2005, le second à hauteur de 100 millions d’euros effectué en décembre 2005.
Le montant total des emprunts émis en 2005 s’élève donc à 550 millions d’euros, en hausse de 100 millions d’euros par rapport à 2004. Parallèlement, ASF a procédé le 25 mai 2005 à la mise en paiement du dividende au titre de 2004 pour (240) millions d’euros, et a vu le montant de ses remboursements d’emprunts diminuer très nettement, passant de (604) millions d’euros en 2004 à (377) millions d’euros en 2005.
 
La conjugaison de ces différents flux, et plus particulièrement l’émission de 550 millions d’euros d’emprunts en 2005, supérieure aux besoins de la période, conduit à une trésorerie de clôture de 817 millions d’euros fin 2005, en augmentation de 385 millions d’euros par rapport à la trésorerie d’ouverture.
 
  1. Evolution de la structure financière
 
La trésorerie du Groupe au 31/12/2005 est excédentaire de 817 millions d’euros.
 
L’endettement financier net passe de 7,8 milliards d’euros au 31/12/2004 à 7,6 milliards d’euros au 31/12/2005.

En approuvant en octobre dernier les principes de modification de la convention technique de 1996 avec la Caisse Nationale des Autoroutes, le Conseil d’Administration d’ASF s’est engagé à respecter certaines contraintes concernant les ratios suivants :
-         Le rapport de la dette financière nette au résultat brut d’exploitation ne doit pas excéder 7. Ce ratio poursuit son amélioration : au 31 décembre 2005, il était de 4,9 fois contre 5,2 fois à fin 2004.
-         Le ratio du résultat brut d’exploitation sur les charges financières doit rester supérieur à 2,2. Ce ratio de couverture (hors intérêts intercalaires) a progressé à 3,8 fois en 2005 contre 3,4 fois en 2004.
 
Le 14 décembre 2005, jour de l’annonce par l’Etat de la cession des autoroutes françaises, Standard & Poor’s a abaissé sa notation de crédit long terme d’ASF de A+ à BBB+, tandis que la note court terme est passée de A-1 à A-2, avec surveillance négative. Cette décision reflète l’ajustement de la notation d’ASF sur celle de sa future société mère, Vinci.La surveillance négative devrait être retirée et la perspective repasser à "Stable" une fois effectuée l'augmentation de capital prévue par Vinci pour financer l'opération.
 
  1. Croissance du dividende par action
 
La croissance des résultats du Groupe ASF en 2005 permet de proposer un dividende par action en augmentation de 15% par rapport à celui distribué au titre de 2004.
 
Le Conseil d’Administration proposera donc lors de l’Assemblée Générale des actionnaires d’ASF le versement d’un dividende, au titre de l’année 2005, de 1,20 euro par action.
 
  1. Attribution de la section Balbigny/ La Tour de Salvagny (A89)
 
Suite à l’approbation par le Sénat le 7 février dernier de la proposition de loi relative à la réalisation de la section entre Balbigny et La Tour de Salvagny de l’autoroute A89, l’Assemblée Nationale a à son tour approuvé cette proposition de loi le 23 février 2006.
 
  1. Calendrier
Depuis l’annonce par l’Etat de sa volonté de céder au groupe Vinci les 50,37% qu’il détient dans le capital d’ASF le 14 décembre dernier, le dépôt d’un dossier a été enregistré le 3 février 2006 à la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), entité en charge du contrôle des concentrations. Un délai d’étude de cinq semaines est nécessaire, à compter de la date d’enregistrement du 3 février, à l’issue duquel, soit à compter du 10 mars 2006, et à condition que la DGCCRF ne s’oppose pas au rapprochement entre Vinci et ASF, l’Etat français pourra procéder à la cession effective de ses titres ASF.
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